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La fête de la vierge de Guadalupe

  • Photo du rédacteur: Reni Andcam
    Reni Andcam
  • 18 oct. 2015
  • 3 min de lecture

Nous sommes à Sucre le 8 septembre.

Comble de bonheur, c'est la fête de la vierge de Guadalupe.

Le hasard fait parfois bien les choses !!!

La chapelle de la vierge de Guadalupe abrite un tableau de la protectrice de la ville, tout d'argent revêtu, que les habitants ont recouvert, au fil du temps, de perles, de diamants et de pierres précieuses d'une valeur estimée à 40 millions de dollars.

Le jour de la fête de la vierge, le tableau au cadre d'argent, protégé par un dôme de verre, est promené en procession dans toute la ville.

Non pas une simple procession mais un véritable carnaval, haut en couleurs ...

" (...) costumes extraordinaires d'imagination et de recherche.

Ils interprètent les danses traditionnelles de tout le pays.

En parcourant plus de 9 kilomètres dans les rues.

C'est un véritable exploit sportif.

Contrairement aux brésiliens, les spectateurs ne se mêlent pas aux chorégraphies complexes des danses.

La "diablada" est la danse des diables qui terrorisent les mineurs au fond de leurs galeries.

leurs grands masques, tous différents les uns des autres, représentent des créatures sorties des ténèbres de l'enfer.

Leurs grands yeux exorbités, leur langue rouge et leurs cornes pointues terrifient les enfants.

Les danseurs, vêtus de peaux de bêtes et d'un tablier orné de pièces de monnaie bondissent tous en rythme au son d'un orchestre déchaîné.

Ils sont précédés de ... l'archange goutrier.

La "morenada" est une autre danse des mineurs.

Eux-aussi ont des masques de diables mais la forme de leurs costumes évoque un oiseau.

L'ensemble est monté sur du bois et peut peser jusque quarante kilos !

Chaque danseur peine sous le poids et a du mal à respirer à cause du masque qui l'étouffe et du manque d'oxygène.

La musique est lancinante et les pas de danse assez limités pour compenser le poids car ils vont danser pendant des heures.

Viennent ensuite les caporales qui représentent les conquistadors espagnols.

Les hommes portent l'uniforme du toréador, très coloré et décoré d'énormes scorpions ou d'araignées sur le dos.

Ils ont un fouet roulé dans une main tandis que l'autre tient un chapeau de feutre assorti au costume.

Leurs bottes à gros grelots sonnent à chaque pas et lorsque dans un ensemble parfait toute la troupe s'élance : le spectacle est magique.

Ils bondissent très haut tout en exécutant des pas très compliqués.

Le groupe contient toujours une section filles qui a sa propre autonomie.

Leurs costumes reprennent les couleurs et motifs de la bande des garçons et sur leur tête est posé un petit chapeau melon toujours incliné.

Elles sont dévêtues de jupettes très courtes et chaussées de chaussures à talons qui mettent en valeur le galbe de leurs jambes.

Cette danse est sans doute la plus ... sexy et pour cela la plus populaire auprès du public.

Elle est interprétée généralement par de jeunes gens car il faut avoir une sacrée forme physique pour suivre la musique.

Très proche des caporales, du point de vue rythmique, la "sailla", représente les esclaves noirs amenés d'Afrique au XVIème siècle pour travailler ... et mourir dans les mines d'argent espagnoles.

Les tambours et les mélodies qui les accompagnent, restent très imprégnées de la musique venue de leur lointain continent.

Directement venus de la province du Béni, les " tobas" évoquent les indiens d'amazonie.

Ils ont la particularité d'avoir des coiffes magnifiques faites de plumes voire de rapaces en partie naturalisées qu'ils portent comme des casques.

Les jeunes gens qui dansent sont explosifs.

Tout en brandissant leurs arcs et flèches, ils bondissent à des hauteurs incroyables dans un froissement de plumes ...

Plus traditionnels, les "incas" rendent hommage à leurs ancêtres.

Majestueux, l'empereur inca, ses serviteurs et servantes scintillent sous le soleil dans leurs habits dorés (dorés aujourd'hui car il fut un temps où c'était de l'or pur).

De temps à autre, sa majesté s'arrête et regarde ses ouailles exécuter leur danse rituelle.

Interminablement, les groupent passent. (...) "

Extrait du livre, Chroniques de Bolivie, de Georges Maria-Fabry

Cam

 
 
 

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