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un rêve

Après un congé sabbasiatique d'une année, un rêve latino-américain avec pour seuls compagnons nos sacs à dos


Prendre la décision de franchir le premier pas fut l'étape la plus rapide.
Camille prêtait serment mi décembre 2008.
Fin décembre, nous entamions notre périple en Inde du Sud.
Dès notre retour, soit le 1er février 2009, berçée par la divine mélodie de Pep's, Liberta, Camille regrettait de ne pas clôturer ses études en beauté par quelques mois sabbatiques et estimait son entrée dans la vie active un peu prématurée !!!
Le 1er mars, elle prenait Reynald par la main et lui disait : "Suit cette aventure".
Alors, sans hésiter, le 1er mai, Reynald sautait dans le tourbillon de l'Asie avec toutefois un bémol évident et non nuisible : un minimum de deniers et d'organisation avant le départ.

 

Début août 2010, nous hissions nos sacs sur nos dos, chaussions nos semelles et vent et nous nous envolions.

 

Fin juillet 2011, le retour ne s'imposait pas d'évidence ....

Pourtant, nous tenions nos promesses professionnelles de retour  et le retour tenait ses promesses.

Le voyage nous a défait et nous sommes devenus étrangers en notre pays.

Les symptômes du choc culturel du retour ?

Passée la lune de miel, l'étape un peu grisante des retrouvailles avec les proches, la gastronomie française, les restaurants, la langue natale , le confort, l'art de cuisiner et les films :

- une envie de repartir sur la route devenue plus que jamais récurrente et viscérale,

- l'impression étrange de tout connaître, que pendant notre absence, rien ne s'est vraiment passé et rien n'a vraiment changé,

- une indigestion administrative, ménagère, alimentaire et matérielle (après avoir vécu une année avec peu d'affaires contenues dans un sac à dos),

- la difficulté, quand on a vécu dehors en pleine nature pendant une année, de vivre les fenêtres fermées dans des pièces qui semblent manquer d'air dans une ville polluée,

- se sentir agressés par la consommation de masse et le gaspillage,

- éteindre la télévision vite très vite et la boycotter définitivement,

- s'étonner que nos semblables se claquemurrent derrière des perssiennes, des digicodes, des doubles grilles et des interphones et corrélativement que les rues soient désertes,

- se heurter à un monde riche obnibulé par l'argent dont le trésor est planqué dans un coffre et qui vit dans la peur que l'on vienne lui voler,

- un enthousiasme freiné par le poids figé des statuts, habitudes, normes de sécurité, préjugés, du conformisme, de l'apparence et la réussite promettant une vie par procuration, l'individualisme, de l'arrogance des donneurs de leçons et de la morosité, la peur voir la psychose ambiante ignorant leur chance,

- manquer cruellement de soleil et de sourires,

- un recentrage sur ce qui compte vraiment : le bonheur et l'instant présent, tout simplement, trop facilement assimilé à un manque d'ambition,

- se sentir lésés par la vie chère, très chère, trop cher,

- la perception de vivre en décalage voire en marge,

- s'étonner que les magasins ferment si tôt,

- la difficulté, quand le temps s'est arrêté pendant une année nous laissant seuls avec nos "êtres", de participer à la course effrénée aux "faire".

 

Loin de nous arrêter dans le tourbillon de la vie, nous avons préféré faire une pause afin de nous refaire et croire à la promesse des lendemains qui chantent ...

 

Pourquoi maintenant et pas avant ou après ?


Parce qu'avant, pendant et à la sortie des éternelles années étudiantes de Cam, sa curiosité insatiable se heurtait à son impécuniosité et la quiétude de Reynald était entachée par ses études.

Parce que demain, c'est trop loin !!!
Et, parce que la retraite est un leurre sacrificiel volontairement entretenu.
La vie est courte, les années défilent et les projets rêvés filent.
Et qui sait où nous serons, comment nous serons et dans quel état sera le fond de nos poches ?
Pour nous, aujourd'hui est le moment propice tant attendu.
Nous sommes relativement jeunes, en pleine forme, en bonne santé, désinvoltes et sans enfants.

 

Nous ne résistons pas à la tentation de vous faire partager un sublime poème découvert sur un blog

 

" La jeunesse n'est pas une période de la vie, elle est un état d'esprit, un effet de la volonté, une qualité de l'imagination, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années ; on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.  Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l'âme.
Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.                                                                                                    

Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille. Il demande, comme l'enfant insatiable. Et après ?                                     
Il défie les évènements et trouve la joie au jeu de la vie.
Vous êtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute. Aussi jeune que votre confiance en vous-même aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement.
Vous resterez jeune tant que vous serez réceptif. Réceptif à ce qui est beau, bon et grand. Réceptif aux messages de la nature, de l'homme et de l'infini.
Si un jour votre coeur allait être mordu par le pessimisme et rongé par le cynisme, puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.
"

 

Pourquoi ne pas s'être donnés la fièvre d'un tour du monde ?


Notre première idée de faire un tour du monde s'est imposée d'évidence comme le prolongement de nos précédents voyages. 

Elle s'est aussi malheureusement rapidement relevée utopique eu égard aux contraintes inhérentes à un tel projet.
Certes, les billets d'avion tour du monde (TDM) présentent l'avantage d'une plus grande flexibilité et surtout  
d'être très intéressants, comparés au prix des billets d'avion plein tarif cumulés achetés auprès de compagnies aériennes différentes.
Leur coût n'est cependant pas négligeable. Le prix des billets TDM oscille entre 2 000 et 4 000 €uros.
En terminant ses études à 32 ans et en ayant moins d'un an et demi d'ancienneté lors de notre départ en Asie, Camille n'a pas eu le temps de faire fortune.
La même remarque vaut pour Reynald qui nous a fait vivre avec un seul salaire modeste pendant seize ans.
En outre, selon l'alliance choisie, les billets TDM ont les défauts suivants :
- obliger à prévoir son itinéraire à l'avance et à le fixer définitivement avant le départ,
- seuls les vols des compagnies partenaires sont inclus dans ces forfaits,
- l'éventail de destinations est insuffisamment large,
- concernant certains pays, il n'est pas évident de trouver des liaisons aériennes avec un billet TDM,
- les liaisons aériennes obligent à construire son itinéraire principalement à partir des noeuds aériens (hubs) de ces compagnies et à adapter son itinéraire dans la mesure où certains trajets sont impossibles ou nécessitent une escale, ce qui augmente rapidement le nombre de vols utilisés,
- le prix du billet est fonction du nombre de continents parcourus, de destinations desservies et de miles parcourus,
- le billet TDM le moins cher comprend moins d'escales et situées sur des lignes aériennes classiques,
- ajouter un détour par un pays en dehors des lignes aériennes majeures augmente fortement le prix du billet,

- ajouter les billets des vols complémentaires non inclus dans le billet TDM,
- en conséquence, l'impossibilité de faire exactement l'itinéraire dont on rêve dans la mesure où ça chiffre très vite,

- Acheter au fur et à mesure des billets à la carte ne saurait constituer un palliatif dans la mesure où il s'adresse aux gros budgets et passer par une agence de voyages spécialisée oblige de la même manière à des parcours déjà fixés,
- pour faire des économies, il faut parfois disposer d'une certaine souplesse et de temps dans son voyage pour bénéficier du bon vol au bon moment, voire du bon endroit,
- ajouter les suppléments de pénalités pour modification de billets, en cas de modification du parcours initialement prévu,
- l'impossibilité de changer les stops (contrairement aux dates),
- obliger de commencer et de finir son voyage dans le même pays,
- l'impossibilité, hormis à la fin du voyage, de revenir à sa destination de départ,
- obliger d'utiliser au minimum un vol transatlantique et transpacifique,
- l'impossibilité de traverser un même océan plus d'une fois,
- sur certaines destinations, contraindre à effectuer des demi-tours assez pénibles, qui comptent parfois comme des haltes supplémentaires,
- obliger à limiter le nombre de vols par continent.
Dépenser le moins possible dans les transports nécessite de s'affranchir des contraintes économiques de l'avion ou presque.
En outre, le tour d'un continent en train, en bus et en auto-stop laisse une plus grande liberté et une plus grande souplesse dans l'improvisation.
Bien évidemment, le tour du monde reste notre rêve ultime.


Pourquoi un premier tour de l'Asie ?


- Un géant : le plus grand continent du monde,
- le plus peuplé,
- le plus haut sommet du monde,
- un continent extrêmement diversifié suivant les pays et même les régions au niveau non seulement des peuples, des types humains, des langues, des spécialités culinaires, des cultures, des traditions mais également des paysages et des milieux,
- un berceau de philosophies et de grandes religions,
- une mosaïque ethnique,
- le foyer de trois des plus anciennes civilisations à avoir inventé des écritures et construit de vastes cités,
- une destination privilégiée en raison du faible coût de la vie,
- un concept culturel,
- le tour du monde le moins cher ne propose souvent qu'un mini-tour de l'Asie qui ne comprend généralement que trois ou quatre stops,
- une soif de découvertes asiatiques alimentée par notre séjour en Inde du Sud,
- dans notre couloir, une grande carte du monde, un continent asiatique aux tâches de couleurs différentes aux formes parfois étranges parsemé du plan grand nombre de pastilles.

 

Pourquoi un deuxième tour de l'Amérique Latine ?

 

- Dans notre couloir, une grande carte du monde, un continent latino-américain non maculé de pastilles,

- une soif de découverte de la faune et de la flore de la région amazonienne alimentée par notre séjour en Guyane,

- une soif de découverte de ce continent alimentée par le passage des frontières au Brésil et au Surinam,

- une destination privilégiée en raison du relativement faible coût de la vie,

- des berceaux de culture très diversifiés,

- une nature et un écosystème riches,

- des coutumes ancestrales et le reflet de l'identité de chaque peuple dan le folklore et les fêtes,

- de bons spots de plongée,

- le rythme des couleurs et de la musique.

 

 

 

 

 

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