La Bolivie : au pays des merveilles

Un voyage en Bolivie est un voyage vers un monde supérieur qui semble le fruit d'une rêverie cosmique.

Spectaculaire, grandiose, féérique ...

Que les mots peuvent paraître insipides ...

Que les mots peuvent manquer d'intensité ...

Fermez les yeux ... Imaginez ...

Là, où l'imagination se perd et s'égare.

Les yeux caressent une symphonie explosive de couleurs chaudes, de nuances, de teintes subtiles et délicates.

La cordillère royale trône majestueuse sur la Bolivie.

Se découpent dans l'azur des paysages montagneux éternellement enneigés et glacés, d'un blanc immaculé.

Ces sommets, tous des géants qui culminent à plus de 6 000 mètres !

Jusqu'à l'horizon, s'étend devant nous, à perte de vue, l'immensité bleue sombre et profonde du lac Titicaca, le plus grand lac d'altitude navigable au monde.

L'Isla del Sol (L'île du soleil) est son précieux joyau.

Le ciel et l'air purs exacerbent sa luminosité.

Pas le moindre petit nuage ne vient polluer cette carte postale.

Les nuits froides sont lumineuses et brillantes d'étoiles.

Pelée, et silencieuse, elle laisse sculpter sa colline par les cultures en terrasse.

Sur les plages bordées de sable blanc, dorment les barques des pêcheurs.

Le temps semble s'être arrêté.

Les eucalyptus et les maisons anciennes aux murs de terre ou de pierre habillent une herbe rase jaunie d'austérité et d'aridité.

Les paysans labourent leurs maigres lopins de terre.

Les vaches squelettiques et les moutons à l'allure prématurée tentent de brouter l'herbe rare.

Si notre oeil de touriste se régale de tant de beauté et de pureté, notre coeur pleure devant tant de misère.

Des paysages désertiques fantômes de western sont balayés par des vents glaciaux, sibériens.

Les locomotives rouillées du cimetière ferroviaire semblent réanimer le néant.

L'immensité blanche immaculée du Salar d'Uyuni (le plus grand désert de sel du monde) s'étale à perte de vue et semble en lévitation au-dessus de l'horizon infini d'une planéité parfaite.

Par endroits, la croûte de sel, en séchant, se craquelle en plaques géométriques semblables à des hexagones plus ou moins réguliers.

Là-bas, elle s'hérisse de cactus géants.

Les volcans apparaissent flous comme des mirages suspendus.

Le ciel parsemé de coton se confond avec la terre tachetée de lamas.

Le Sud-Lipez offre parmi les plus beaux paysages du monde.

D'élégantes coupes de pierres gigantesques sont taillées par le vent.

Des flamands roses barbotent dans des lagunes aux teintes rouge, émeraude et turquoise.

Les volcans les entourant s'y reflètent magiquement en de somptueux miroirs poudrés de sel et de buissons.

L'ocre aux sept nuances des montagnes se détache au loin pour marquer l'horizon invisible.

Le spectacle de l'aube baigne d'une lumière orange les geysers vomissant des torrents de fumerolles.

Ailleurs, une immensité verte, tropicale et luxuriante couvre densément les montagnes.

Des fleurs et des cascades dévalent les pentes.

Des forêts de nuages tapissent des falaises de leurs exubérances noyées de brume et de pluie.

Les falaises rouges d'Amboro semblent flotter à perte de vue au-dessus de fougères géantes.

Le canyon de Torotoro s'éventaille en plissements de terrain invraisemblables en forme d'arc de cercle.

Le sol est truffé de fossiles marins et de traces de dinosaures.

En Bolivie, tout est beauté et pureté.

Cam.

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