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Le Pérou : sur la route sacrée des incas

  • Photo du rédacteur: Reni Andcam
    Reni Andcam
  • 9 oct. 2015
  • 3 min de lecture

" Ce n'est pas le Pérou ".

Cette expression, je l'ai souvent entendu de la part de ma mère quand elle voulait me signifier que nous n'étions pas riches.

Comment dès lors, dans mon esprit, ne pas assimiler le Pérou à une montagne d'or.

C'est fête nationale.

Les hôtels affichent complets.

Nous sommes à deux doigts de dormir dehors avec les lamas.

Nous ne pouvons que remercier notre taudis caverneux, humide et dépourvu de fenêtres au lit vaguement défoncé.

Un carton fait office de sommier et des lattes lui manquent.

Taudis qui n'a pas hésité à nous mettre dehors ...

Heureusement, le jour de notre départ.

Des fils électriques dénudés pendent en pleine rue, comme des lianes.

Un bus se prend dans cet imbroglio comme dans une toile d'araignée.

Un fil s'embrase et claque dans l'air comme des coups de tonnerre.

Une grolle de l'amitié, fusionnant liqueur de coca et café chaud, m'empêche de fermer l'oeil.

Assiettes gargantuesques (j'ignore encore comment mon petit ogre a réussi à finir son assiette : une performance !!!!!), pisco sour, vin péruvien, coquilles Saint-Jacques à la parmesane au barbecue, filet de lama sauce figue ou o' porto, poivrons farcis .....

La gastronomie péruvienne est à la hauteur de sa réputation.

Si ça, ce n'est pas le Pérou !!!

L'inka cola est le seul soda de la planète ai réussi à tenir tête à coca-cola !!!

Une chicha (boisson alcoolisée provenant de la fermentation du maïs dans de l'eau sucrée) qui se prend pour un jus de fraise horrifie mes papilles.

Cosmopolite, Cuzco, l'ancienne capitale inca, le " nombril de la terre " (1), nous dévoile ses murs incas en énormes pierres taillées toutes lisses et ses grandes maisons espagnoles drapées aux couleurs de l'arc en ciel.

Cela ne veut pas dire que la ville est la capitale gay des andes ou qu'elle voue un culte à Saint-Sébastien.

Il s'agit seulement d'une étrange coïncidence (ou plutôt d'une symbolique indienne).

La vie est rythmée par la flute de pan.

A quelles sont jolies les femmes du pays en tenues traditionnelles hautes en couleurs, certaines serrant contre leur poitrine des bébés lamas noirs ou blancs ; d'autres exhibant fièrement leurs lamas pomponnés auxquels le célère Hergé prête un caractère ombrageux.

Aucun d'entre eux nous a craché dessus !!!

Notre terrasse nous régale d'une vue sur les toits de brique rouge, qui ne sont pas sans nous rappeler vaguement la Chine, encerclés par les sommets aux neiges éternelles.

Perchée à 3 400 mètres d'altitude, dans une haute vallée dite sacrée, Cuzco, ce musée à ciel ouvert fête la Sainte Marie ce 15 août.

Les somptueux costumes défilent, avec ferveur, dans la liesse.

En route pour la majestueuse cité perdu du Machu Picchu, le temple du soleil d'Hergé ...

Pourquoi prendre le train (soit dit en passant le plus cher du monde), quand l'on peut marcher sur les rails d'une voie ferrée ?

Et, pourquoi se priver d'une belle balade de plusieurs heures, sous la pluie à l'aaler comme au retour ?

Nous gravissons les escaliers qui montent interminablement vers le ciel, dans les brumes andines de 4 heures 30 du matin.

C'est l'heure qui réveille ceux qui détestent les foules, celle où prétendument, l'on n'a pas à partager les ruines avec plus de 300 personnes.

Vues depuis les hauteurs dans le lointain, sensation de vertige, étrange nébulosité, blancheur du soleil qui enfle de l'autre côté de la montagne.

Seuls, nous assistons à la naissance du jour comme au premier matin du monde.

Deux montagnes louangeuses s'offrent à notre vue, encerclées par des eaux tumultueuses et d'exubérantes et généreuses forêts tropicalement humides.

Le silence minéral est empreint de mystère.

Intense, Inouï ... L'impression saisissante et effrayante d'assister à une réalité sublime et unique.

La beauté dure comme la pierre, nous égratigne, lorsque nous la caressons.

Les terrasses de culture apparaissent comme de grands escaliers sur le flanc de la montagne.

Depuis des perspectives différentes, les ruines ont l'air de bouger, de grandir et de se reproduire.

La spiritualité leur manque.

La magie n'opère pas.

Peu importe ...

Les montagnes créent à elles seules des effets tridimensionnels déconcertants.

Nous voilà muets, stupéfaits, impressionnés ...

Même prisonnière de la scène série du tourisme, l'atmosphère est féérique ...

Cam

(1) Le nom de la capitale inca, Ccosco, hispanisé plus tard sous le nom de Cuzco, signifie en quechua, le " nombril de la terre ".

C'est là que vers 1250, à la croisée des vallées de l'Huatanay et du Tullumayo, Manco Capac enfonça dans le sol, le bâton d'or que lui avait confié le Dieu soleil, désignant ainsi le lieu qui devait devenir le " nombril de l'empire ".

Attaché aux symboles, les incas donnèrent au plan de leur capitale, la silhouette d'un puma.

 
 
 

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