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El nariz del diablo (le nez du diable)

  • Photo du rédacteur: Reni Andcam
    Reni Andcam
  • 4 sept. 2015
  • 4 min de lecture

De 1860 jusqu'en 1874, il y a plusieurs tentatives pour construire le chemin de fer de Guayaquil à Quito avant que la première locomotive atteigne Milagro.

En 1895, Eloy Alfaro est alors président (Président de l'Équateur de 1895 à 1901 puis de 1906 à 1911 et le principal dirigeant de la Révolution libérale équatorienne de 1895 à 1912).

Des contacts sont pris avec les techniciens nord-américains dont Archer Harman, représentant d'une compagnie américaine intéressée par la construction de "la plus difficile ligne de chemin de fer du monde".

C'est ainsi que l’on nomme le projet.

L'accord a été conclu, et la "Guayaquil Quito Railway Company" commence la construction en 1899.

Les voies arrivent à un obstacle démesuré puisqu’il s’agit d’un mur quasiment perpendiculaire à la roche.

Il prend le nom de "nez du diable".

Beaucoup d’ouvriers et de manœuvres perdent la vie dans ce chef d'œuvre de l'ingénierie ferroviaire, le zigzag découpé hors de la roche qui permet au train d'atteindre l’altitude nécessaire pour rejoindre la ville d'Alausi en septembre 1902 puis Riobamba en juillet 1905.

Dès ce moment-là, la construction est plus facile.

Le point le plus élevé de l'itinéraire - Urbina à 3604 mètres - a été atteint fin 1905 et, le 25 juin 1908, le train fait son entrée à Quito, reçu par des voûtes de palmiers, lauriers et fleurs, alors que les cloches sonnent. Danses, banquets et festivités durent quatre jours.

Un chemin de fer zigzag est un moyen pour faire grimper les montagnes à des locomotives dans les pays d’accès difficile en limitant les ouvrages (tunnels, ponts…)

Sur une courte distance (correspondant à la jambe du milieu de la lettre "Z"), la direction de voyage est inversée, avant de ne reprendre la direction originale.

Pour monter plus de 1 000 mètres de dénivelé, les ingénieurs le font monter en zigzag, le train avance, puis arrivé au bout du rail, un aiguillage le fait passer sur une autre voie, et il repart en marche arrière, jusqu'au cul-de-sac suivant, selon la technique également utilisée pour le chemin de fer péruvien reliant Cuzco au Machu Picchu.

En septembre 1915 la construction du chemin de fer entre Sibambe et Cuenca commence.

Les travaux vont durer jusqu'en 1930, année où le train arrive à la station de El Tambo.

En août 1945, le train atteint Azogues.

Le chemin de fer est officiellement inauguré à Cuenca le 6 mars 1965.

Le chemin de fer représente la plus grande infrastructure du pays, avec une longueur totale de 965,5 km, avec un écartement des rails de 1,067 mètre.

Les 446,7 km de la partie inférieure du réseau démarrent au port de Guayaquil avec un ferry pour Duran, puis se dirige vers l'est dans la Cordillères des Andes avec un dénivelé de 2 500 mètres pour atteindre Riobamba à 2754 mètres d’altitude.

Mais la montée la plus spectaculaire s’effectue au Nariz del Diablo où le train utilise des « zig zag » le long du promontoire rocheux.

De Riobamba le train se dirige vers le nord et passe alors à Urbina qui est le point culminant de la ligne à une altitude de 3 609 mètres pour enfin atteindre Quito, à une altitude de 2.850 mètres.

Les 373,4 km de la partie nord ont été achevés en 1957.

Ils relient Quito au port de San Lorenzo sur Ibarra, Paso Primer et Cachavi.

Construite entre 1915 et 1965, une ligne de 145,4 km relie Cuenca à Sibambe.

Le Ferrocarriles del Ecuador Empresa Publica est l’organisme qui gère le chemin de fer national de l'Équateur.

Le système ferroviaire a été conçu pour relier la côte du Pacifique avec les hauts plateaux andins.

Après plusieurs décennies de service du chemin de fer a été gravement endommagé par le phénomène El Niño en 1997 et 1998 et la négligence générale (Au départ, "el niño" est le nom donné par les pêcheurs péruviens au réchauffement des eaux. En 1997-1998, ce réchauffement se généralise et se déplace le long de l'équateur. Cette modification de température de l'eau va provoquer de nombreux dérèglements : pluies torrentielles en Amérique latine, sécheresses en Australie, aux Philippines et en Indonésie. Il est également la cause de plusieurs ouragans comme l’ouragan Mitch qui a touché l'Amérique centrale en octobre-novembre 1998. Les Nations Unies ont estimé que El niño a été est responsable de la disparition de 24 000 personnes).

Les principales sections du chemin de fer sont devenues inutilisables.

La voie n'est aujourd'hui plus utilisable que sur un seul tronçon, entre Riobamba et Alausi (soit environ 100 km).

Trois sections restent opérationnelles.

L’une de 59,5 km qui permet d’aller à la capitale Quito et au parc national de Cotopaxi, une autre de 43,5 km qui rejoint Ibarra et le cañon d’el Primer Paso , et la dernière de 99.8 km qui permet une excursion de Riobamba à Sibambe, province de Chimborazo.

Président de l’Equateur depuis le 15 janvier 2007, Rafael Correa a désigné le chemin de fer «patrimoine culturel national » et a indiqué qu'il serait remis en état.

A ce jour, la ligne entre Guayaquil et Quito n'est toujours pas en service.

Cam.

Source : histoire de la ligne de chemin de fer

 
 
 

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