Panama ciudad : la belle imprévue
- Reni Andcam
- 8 juil. 2015
- 2 min de lecture

Fuyons la ville qui revient au galop !!!
Après Mexico, c'est au tour de Panama de s'inviter à notre itinéraire.
Le voyage nous invite à faire escale à Panama ciudad, la capitale du pays éponyme, réputée comme une aide précieuse pour tout périple dans les San Blas et dans le Darien.
Coiffée du célèbre chapeau blanc, une cité imposante aux allures asiatiques, nous ouvre ses portes.
Sa ligne d'horizon hérissée de tours d'acier et de verre, scintillantes, vertigineuses, qui se serrent les unes contre les autres et se mirent dans les eaux de la baie ouverte sur l'océan pacifique, n'est pas sans nous rappeler Shangai et Hong Kong.
Notre hôte nous invite à rejoindre nos quartiers historiques qui se révèlent coquets et bohèmes.
Les touches françaises empreintes de romantisme nous enveloppent d'une sensation de bien être et de douceur.
Des bâtisses colorées aux balcons en fer forgé s'étirent le long de venelles pavées en brique pittoresques ou encadrent de jolies places animées.
La splendeur architecturale coloniale, le ballet incessant de gigantesques paquebots traversant le canal de Panama et l'assise à la table du Che Guevara et de Pablo Neruda nous propulsent à travers l'histoire.
Cette atmosphère intemporelle et captivante a des airs de la Havane, la capitale cubaine.
Les murs moroses s'habillent de couleurs artistiques et poétiques.
Les feuillages internes regardent à travers les fenêtres ouvertes.
Quand le soleil se couche, notre toit terrasse s'anime d'une joie de vivre généralisée.
L'on échange nos regards.
Les français sont vus par un vénézuélien comme amour, passion, chandelles, révolution et résistance.
Un sentiment de fierté éteint ressuscite de manière éphémère.
Nous quittons notre havre de calme pour déguster un zeste d'effervescence des quartiers populaires métissés et épicés.
Des coupons de loteries s'étalent sur de grandes planches en bois pour racoler les acheteurs.
Des échoppes achalandent le long des trottoirs.
Des dominos allument les mains levées qui les claquent sur la table.
Circulent incessamment, à toute allure, des diablos rojos, des bus aux graffs colorés, aux mégas klaxons et aux pots d'échappements pétaradants, remplis jusqu'à la geule de passagers entassés subissant l'assaut de décibels imposés.
Au marché aux poissons, une ribambelle de bocaux de ceviches se les gèlent, blottis les uns contre les autres, dans une mer de glace pilée.
Les commerces fourmillent d'imagination, de bagout et d'une musique omniprésente, pour attirer voire bousculer une foule agitée.
On ira tous au Panama !!!!
On ira ...
Cam
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