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La huasteca potosina : bienvenue au paradis

  • Photo du rédacteur: Reni Andcam
    Reni Andcam
  • 27 déc. 2014
  • 2 min de lecture

32 heure de bus ...

Nous traversons le paysage désertique ponctué de cactus de la sierra madre.

Une fois passé le rio verde, la route s'enfonce dans les montagnes luxuriantes de la huasteca potosina.

Un monde nouveau se dessine, plus chaud, plus humide ... tropical.

Cette région est une incarnation de la beauté à travers la jungle mexicaine.

Une envolée de papillons jaunes ou bleus nous invite à pénétrer dans une nature enchanterresse.

Une myriade de cascades inespérées jaillissent de la montagne en ruissellant dans un silence fracassant sur des falaises abruptes intemporelles.

Les goutellettes s'éparpillent en milles larmes embellies d'une formidable transparence.

Nos yeux sont irrisés par cette beauté idyllique.

Les lagunes sillonnent, tel un serpent, dans un camaïeu translucide de turquoise et d'émeraude, au sein d'un écrin végétal de plaisir.

Les falaises des canyons s'écartent avec volupté pour les laisser passer.

L'écume éperdue pétille de pureté avant de chuchoter dans un rideau de pluie brumeux.

Les champs de canne à sucre ensoleillés murmurent leurs richesses avec sauvagerie.

Les rochers s'enivrent de fraîcheur incandescente.

Les nénuphars pataugent dans une eau cristalline.

Les libellules subliment cet arc-en-ciel étourdissant de désirs.

A l'aube, une nuée de milliers d'hirondelles tourbillonne dans un gigantesque gouffre avant de caresser l'horizon.

Le stop se révèle une aide précieuse dans une région difficile d'accès.

L'éclat des mexicains pique-niquant regorge de vitalité.

Le chant des oiseaux et les cris des animaux répondent au bruissement des feuilles dans le vent et au froissement des pétales embrassant la lumière du soleil.

Xilitla ("là où naissent les escargots" en langue nahuatl) est un endroit féérique où se mêlent et s'entremêlent un village producteur de café et d'agrumes, la lanque nahuatl, la culture huastèque et las pozas d'Edouard James : un délire botanico surréaliste ...

36 constructions en béton inachevées tirées des propres songes d'Edouard James s'intègrent étonnamment à la nature tropicale environnante

ceinturée en un incroyable parc onirique d'une trentaine d'hectares.

Des gigantesques fleurs de béton s'élèvent dans la jungle.

Des escaliers grimpent vers le ciel mais n'atteignent aucun pallier.

Des colonnes ne supportent rien.

Un théâtre est destiné à l'envol des colombes.

Des portes ouvrent sur le vide d'un jardin fantastique de plantes.

Nous logeons dans un endroit écologique et délirant où des champignons en forme de tipis peuplent le jardin.

Des gigantesques mains ornées d'un oeil s'élèvent dans l'herbe.

Des cadres ébranlent le vide tropical époustouflant.

Des couverts se courbent au dessus du jardin.

Des mosaïques de verres et de porcelaines brisés s'abreuvent de ciment.

La nuit, un fin croissant de lune nous sert de boussole, avant de nous trahir en s'ecclipsant.

Deux bougies achetées à la sauvette nous raccompagnent, tels deux cierges de communion, dans un éclat de rire et une lenteur infinis.

Cam

 
 
 

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